A compter du 1er mars 2025, le taux de rémunération du Livret BFM Avenir(1) est fixé à 2.4% brut annuel(2) jusqu’à 3 000 € de dépôts puis 0,50 % au-delà de ce montant. 

Rejoindre la Fonction publique, c’est d’abord choisir de s’engager aux côtés des Français. Qu’ils soient enseignants, pompiers, infirmiers(ère)s, contrôleurs des finances publiques ou encore agents techniques, tous partagent le même sentiment valorisant d’être utiles et de faciliter le quotidien de leurs concitoyens.

 

Martin, pompier de cœur

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Martin Coppin est pompier professionnel depuis 6 ans dans une caserne de l’Oise. Un métier entièrement tourné vers les autres, que ce grand sportif de 29 ans exerce avec passion.

Pendant plusieurs années, Martin a mené deux activités de front : éducateur sportif pour les personnes handicapées et pompier volontaire. Jusqu’à ce qu’il réussisse le concours pour devenir pompier professionnel, un métier qui lui correspond pleinement. « J’aime la part d’incertitude et l’adrénaline. Nous sommes confrontés chaque jour à des situations différentes : secours aux personnes pour des malaises ou des blessures, incendies, secours routier… J’apprécie aussi les rapports humains dans les situations d’urgence : il faut être prévenant, rassurant, et rester serein quelles que soient les circonstances. Mais ce qui me plaît par dessus tout, c’est le fait de me sentir utile pour la société. Nous avons une vraie mission de sécurité civile », explique Martin.

 

La joie de donner la vie

Une mission que ce fan de sports de glisse remplit parfois avec une touche d’émotion. Notamment lors des trois accouchements qu’il a réalisés en tant que pompier. « C’est toujours agréable de se dire qu’on a donné la vie… ». Quand il n’est pas appelé en intervention, les journées de Martin restent bien remplies : vérification du matériel et définition des tâches de chacun le matin, formations, séances de sport… Avec d’importantes perspectives d’évolution à la clé. « Je garde en tête qu’on peut passer des concours internes ou externes pour grimper dans l’échelle hiérarchique », sourit le pompier.

Crédit photos : Laurent Folléa

 

Nora, la passion de l’enseignement

 

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Professeur des écoles en CE2 à Créteil (94), Nora Kouyaté fait preuve d’un investissement total, afin de favoriser la réussite de ses élèves.

« Je veux faire ce métier depuis que j’ai 8 ans. C’est mon instituteur de CE2-CM1 qui m’a transmis sa passion. Il a vraiment réussi à nous faire aimer toutes les matières, il m’a même réconciliée avec les maths ! » On l’a compris, pour Nora, l’enseignement ne ressemble en rien à un métier comme les autres. « Ce que j’aime, c’est voir un enfant arriver en classe avec le sourire, heureux d’apprendre de nouvelles choses. Un bonheur partagé ! Les échanges avec les élèves sont très enrichissants. ». Institutrice depuis 12 ans, Nora est affectée à Créteil à la rentrée 2017, dans une école classée en Réseau d’Éducation Prioritaire (REP). La mixité sociale ne fait que renforcer son engagement. « On se sent encore plus utile quand on aide des enfants défavorisés à réussir. Il y a un vrai échange avec les parents qui n’ont parfois pas eu la chance d’aller à l’école eux-mêmes et qui sont très investis. C’est une sorte de partenariat avec eux », souligne Nora.

 

Aider les élèves à se dépasser

L’institutrice qui songe à devenir directrice d’école se souvient d’un élève de CP qui l’a particulièrement marquée. Nora persévère afin qu’il dépasse de grandes difficultés pour apprendre à lire. « Il a eu un déclic au retour des vacances de février. J’ai vu la fierté dans ses yeux lorsqu’il m’a dit « Maîtresse, maintenant je sais lire tout seul ». Cela m’a beaucoup touchée ». Et en dehors du travail ? « J’adore la natation, ça me permet de décompresser ! ».

Crédit photos : Laurent Folléa

 

Didier, agent dévoué à sa commune

 

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Agent technique de la mairie de Chierry, village de 1 000 habitants dans l’Aisne, Didier Menu endosse tous les rôles au service de la collectivité.

Plomberie, électricité, peinture : pour garantir le bon fonctionnement des espaces publics de Chierry, Didier est parfaitement polyvalent. « À l’origine, j’étais serrurier-métallier dans un atelier. J’ai été réorienté en mairie il y a trois ans après un accident du travail », explique cet amateur de chasse de 55 ans. Sans regret : Didier apprécie la diversité de ses missions. Entre la réparation d’un robinet qui fuit, le déneigement, le comblement des trous sur la chaussée ou le remplacement de néons dans la salle des fêtes, l’agent ne voit pas les journées passer. « Ce que j’aime dans ce métier, c’est qu’il n’y a pas deux jours pareils avec les imprévus, les petites urgences… La routine, ça n’existe pas ! », s’enthousiasme-t-il.

 

Se sentir utile

Seul agent technique de la mairie, Didier affectionne le travail d’équipe avec ses collègues des espaces verts. « On s’entraide ! Je leur donne un coup de main pour les vidanges des tondeuses ou des débroussailleuses et je peux compter sur eux pour venir porter des meubles avec moi ». Sa plus grande fierté ? « La chaudière de l’école est tombée en panne cet hiver : 180 enfants ont dû être accueillis par 12 degrés. J’ai réussi à la remettre en route par moi-même en attendant que l’entreprise de maintenance puisse intervenir ! » Ce qu’il apprécie le plus dans ces moments-là : « Le sentiment d’être utile pour les administrés ».

Crédit photos : Laurent Folléa

 

Infirmier(ère) : la force d’une vocation


Véritable bras droit du médecin, l’infirmier(ère) prodigue des soins assurant le confort moral et la guérison du patient. Une profession à haute responsabilité où les relations humaines revêtent une importance capitale.

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Distribution de médicaments, injections, pose de perfusions, pansements, mais aussi écoute et soutien moral : par ses multiples aspects, le métier d’infirmier(ère) est particulièrement exigeant. À l’hôpital, ce professionnel des soins joue souvent le rôle de pivot de l’équipe soignante. Son rôle consiste à prodiguer des soins curatifs ou palliatifs. Chargé(e) d'appliquer les prescriptions du médecin, l’infirmier(ère) engage sa responsabilité dans chacun de ses actes et chacune de ses décisions. Il (elle) aide aussi le patient à soulager sa souffrance, voire parfois à vivre ses derniers moments.

 

Un professionnalisme sans faille

Porté (e)  par la force de sa vocation, l’infirmier(ère) doit posséder la maturité nécessaire pour côtoyer la maladie et la souffrance au quotidien, tout en assurant le soutien psychologique des personnes soignées dans les moments difficiles. Un « métier-passion » basé sur le relationnel où la dimension humaine est donc essentielle. Le dialogue avec le malade et sa famille représente notamment une part fondamentale du travail. À noter que la profession offre une très grande variété de missions en fonction des services concernés. Les infirmiers(ères) peuvent ainsi exercer dans un hôpital, un centre médico-social, une association, un collège-lycée, une entreprise ou encore à leur compte.

Crédit photos : Laurent Folléa

 

Contrôleur des Finances publiques : un métier au service des administrations

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Le contrôleur des Finances publiques est un fonctionnaire au cœur de la gestion économique du pays. Au-delà du suivi des impôts auprès des particuliers et des entreprises, il participe activement à la gestion des collectivités publiques.

Placés sous la Direction générale des Finances publiques, les contrôleurs des Finances publiques peuvent exercer leur métier de trois façons. D’une part, à la Direction générale des Impôts (DGI) pour tout ce qui concerne, par exemple, la mise en place du nouveau prélèvement à la source, le recouvrement, le contrôle et ou encore les contentieux liés aux impôts.

D’autre part, au niveau local dans les différents centres des impôts, pour calculer et vérifier les impositions. Les contrôleurs des Finances publiques sont alors en contact direct avec les contribuables. Ils vérifient la cohérence des déclarations d’impôts afin de lutter contre la fraude fiscale, un enjeu majeur de redressement des comptes publics. Enfin, ils peuvent travailler dans un centre de recette des impôts où ils assurent l’encaissement des recettes fiscales.

 

Maîtrise indispensable des chiffres

Contrairement aux idées reçues, le métier de contrôleur des Finances publiques dépasse largement le fait de sanctionner pour des impôts impayés. Au service de l’État, il peut apporter son expertise sur les questions de gestion budgétaire des collectivités territoriales, ou encore conseiller des décideurs locaux comme les préfets et les directeurs d’hôpitaux. Autre mission capitale : superviser le paiement des dépenses de l’État liées aux marchés publics ou aux salaires des agents. Des responsabilités qui exigent une grande maîtrise des chiffres, de la pédagogie pour s’adresser aux contribuables et de la rigueur pour démêler des situations comptables souvent complexes.

Crédit photos : Laurent Folléa

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