Le contrôleur des Finances publiques est un fonctionnaire au cœur de la gestion économique du pays. Au-delà du suivi des impôts auprès des particuliers et des entreprises, il participe activement à la gestion des collectivités publiques.
Placés sous la Direction générale des Finances publiques, les contrôleurs des Finances publiques peuvent exercer leur métier de trois façons. D’une part, à la Direction générale des Impôts (DGI) pour tout ce qui concerne, par exemple, la mise en place du nouveau prélèvement à la source, le recouvrement, le contrôle et ou encore les contentieux liés aux impôts.
D’autre part, au niveau local dans les différents centres des impôts, pour calculer et vérifier les impositions. Les contrôleurs des Finances publiques sont alors en contact direct avec les contribuables. Ils vérifient la cohérence des déclarations d’impôts afin de lutter contre la fraude fiscale, un enjeu majeur de redressement des comptes publics. Enfin, ils peuvent travailler dans un centre de recette des impôts où ils assurent l’encaissement des recettes fiscales.
Maîtrise indispensable des chiffres
Contrairement aux idées reçues, le métier de contrôleur des Finances publiques dépasse largement le fait de sanctionner pour des impôts impayés. Au service de l’État, il peut apporter son expertise sur les questions de gestion budgétaire des collectivités territoriales, ou encore conseiller des décideurs locaux comme les préfets et les directeurs d’hôpitaux. Autre mission capitale : superviser le paiement des dépenses de l’État liées aux marchés publics ou aux salaires des agents. Des responsabilités qui exigent une grande maîtrise des chiffres, de la pédagogie pour s’adresser aux contribuables et de la rigueur pour démêler des situations comptables souvent complexes.
Crédit photos : Laurent Folléa