En tant que Directeur Général des Services de la ville de Lourdes, commune des Hautes-Pyrénées au célèbre sanctuaire, Laurent Rey manage 300 agents du service public. Des responsabilités importantes qui le conduisent à relever quotidiennement de nouveaux défis.
À 50 ans, Laurent Rey ne cache pas son attachement pour le service public, où il a effectué toute sa carrière jusqu’à présent. « Je fais du sport collectif depuis l’enfance. Cela m’a donné le goût de l’intérêt général ! ». Originaire de Bordeaux et passionné de sport nature, il fait ses classes à l’Université Bordeaux Montesquieu, puis l’École Supérieure de Commerce (ESC) où il décroche une maîtrise de droit public et un mastère en management public, avant d’obtenir son premier poste en Gironde en tant que directeur financier de la ville de Blaye.
Très investi dans ses différentes missions, Laurent Rey gravit rapidement les échelons : il sera notamment directeur financier de la ville de Dax, puis directeur juridique et financier d’une régie des eaux avant d’être nommé directeur adjoint de la communauté d’agglomération du grand Dax. Il prend le poste de directeur général des services mutualisé ville – communauté à Lourdes en 2014, deuxième ville hôtelière de France, avec ses 4 millions de visiteurs annuels et ses 2.5 millions de nuitées.
Des journées bien remplies
« Mon rôle consiste à traduire le projet politique de territoire en politiques publiques dans tous les domaines : services à la population, services techniques, services développement, services ressources… ». Des responsabilités multiples que Laurent Rey assume en étroite collaboration avec son comité de direction et leurs services. « J’ai des séances de reporting hebdomadaires avec mes directeurs généraux adjoints et mes chargés de missions, un comité de direction chaque vendredi matin et un reporting avec le Maire et le directeur de cabinet, chaque lundi.
À Lourdes, impossible de sombrer dans la routine ! « Une journée type n’existe pas… c’est souvent des temps d’arbitrage et de prise de décision. Dans la même journée, vous pouvez travailler le matin sur un projet de création de liaisons aériennes (comme Cracovie-Lourdes ou Rome-Lourdes créées en 2017) et gérer l’après midi un trouble de voisinage. Dernièrement, j’ai dû gérer en urgence la fermeture provisoire d’un parc de stationnement en délégation de service public, en vertu du principe de précaution pour atteinte à la solidité de l’équipement et les risques encourus pour nos habitants et nos visiteurs. »
Le sport collectif comme mode de management
Pour Laurent Rey, le groupe prime sur l’individu, l’intérêt public sur la somme des intérêts individuels, comme dans le sport collectif. « J’ai un comité de direction fort et assertif sur lequel je m’appuie pour les prises de décision. C’est comme si j’étais le capitaine d’une équipe de foot ou de rugby en somme. Je délègue donc beaucoup et me déplace souvent dans les services pour me rendre compte de la réalité du terrain. »
Son plus grand challenge ? « Avoir contribué à la mise en place d’un système de sûreté – sécurité pour faire face au risque terroriste, en lien direct avec les autorités nationales. Les agents municipaux ont été exemplaires dans la solidarité, comme dans la rapidité d’exécution. Un système de vidéo protection et de bornes escamotables, avec la création d’un centre de supervision urbaine, vient définitivement sécuriser le secteur ».
Il est également fier d’avoir participé à la création de la Communauté d’Agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées en 2017, 5ème agglomération d’Occitanie avec 130 000 habitants et ses 86 communes, à l’échelle du bassin de vie et d’emploi que constitue l’axe Tarbes – Ossun - Lourdes. Un défi évidemment relevé grâce au travail d’équipe, avec ses collègues des six autres communautés de communes et d’agglomération.
Crédits : D.R