A compter du 1er mars 2025, le taux de rémunération du Livret BFM Avenir(1) est fixé à 2.4% brut annuel(2) jusqu’à 3 000 € de dépôts puis 0,50 % au-delà de ce montant. 

Le projet de réforme du système de santé vise à mieux répondre aux besoins en soins des Français. Cette transformation devrait également permettre d’améliorer les conditions de travail des professionnels de santé, tout en réduisant les dépenses inutiles.

100 millions d'euros par an pour soutenir une réforme globale du système de santé, c’est ce qu’ont annoncé le Premier ministre Édouard Philippe et Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, le 13 février dernier. Cette réforme vise à remédier à la souffrance des soignants et à l'engorgement des hôpitaux. Les patients ne sont pas oubliés, car ils seront au centre des réflexions et des évolutions à venir.

Autres problématiques clés qui seront prises en compte : le manque d’investissement dans la prévention et la difficulté d'accès aux soins dans certains territoires. La réforme entend donc remédier à la complexité et au cloisonnement du système de santé. Tous les champs de la médecine (soins médicaux mais aussi médico-sociaux) à la fois en milieu hospitalier et en ville seront pris en compte.

 

Cinq grands chantiers

Cette réforme du système de santé portera donc sur cinq grands chantiers structurants : la pertinence et la qualité des soins, les modes de financement et les rémunérations (en plafonnant à 50 % la tarification à l'activité à l'hôpital), le virage numérique, les ressources humaines et enfin l'organisation territoriale. L'objectif global de la réforme est donc ambitieux : modifier en profondeur le système de santé actuel.

Ses défauts sont connus : cloisonné, fondé sur des soins curatifs tarifés à l’activité, il conduit à une course aux volumes. L'enjeu est de construire un système centré sur le parcours du patient, faisant la part belle au financement de la prévention, à la coordination des acteurs et des secteurs (médical, médico-social).

 

Les personnels de santé au cœur de la réforme

Annoncée en février, la réforme du système de santé débutera en avril par une consultation qui doit aboutir à de premières orientations dès la fin du mois de mai. Cette consultation réunira tous les professionnels de santé, qu'ils exercent en ville, à l'hôpital, dans le champ de la santé ou médico-social, dans le public ou dans le privé. Cette consultation inclura aussi des représentants des patients et de leur famille via une grande concertation numérique.

La réforme prévoit aussi, pour tous les agents de la Fonction publique hospitalière, un nouveau contrat social visant à fluidifier le dialogue social, encourager la recherche de nouvelles réponses aux problèmes d’attractivité, assouplir les statuts, reconnaître le mérite et l’engagement dans la rémunération, mais aussi favoriser l’accompagnement des évolutions de carrières et la gestion du changement. Édouard Philippe a assuré que « les personnels médicaux seront naturellement pleinement inclus dans cette réflexion ».

Autre engagement : réfléchir sur les conditions de travail, avec notamment la mise en place d’un observatoire national de la qualité de vie au travail des professionnels de santé, qui devra dresser un état des lieux, collecter des données et formuler, avant la fin de l’année 2018, des propositions d’amélioration.

 

Crédits : Wavebreakmedia

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