Métiers liés à l’environnement, à l’urbanisme, à la petite enfance, à la sécurité, à l’Éducation nationale mais aussi certains métiers liés à la santé comme aide-soignant : autant de secteurs qui offrent de solides perspectives d’embauche dans la Fonction publique dans les années à venir.
Le ministère des Armées est également l’un des principaux recruteurs de l’État et le quatrième employeur national. En 2018, l’Armée de terre va ainsi recruter 13 000 jeunes. De son côté, l’Armée de l’air va embaucher à 3 400 aviateurs et la Marine va faire appel à 3 500 nouvelles recrues. La réforme pénitentiaire va aussi avoir un impact sur le recrutement d’agents d’insertion et de probation, avec la création de 1 500 postes de conseillers de réinsertion.
L’apparition de nouveaux métiers
Mais ces recrutements dans les métiers « traditionnels » n’en sont pas les seuls prévus. De nouveaux métiers vont aussi émerger, imposant le recrutement de personnes qualifiées. Par exemple, la transition numérique et la modernisation des services publics devraient renforcer les besoins de spécialistes du digital et des données numériques : consultants en cybersécurité, managers de la sécurité des systèmes d’information, administrateurs de base de données… Des profils qui seront recherchés autant par l’État - défense et police en tête – que par les grandes collectivités territoriales.
À noter que certains secteurs de la Fonction publique sont plus difficiles à intégrer que d’autres. Par exemple, plusieurs métiers de la Fonction publique hospitalière sont réglementés et soumis à un numerus clausus : médecin, pharmacien, chirurgien-dentiste, sage-femme, masseur-kinésithérapeute… Fixé par le gouvernement, le numerus clausus permet de limiter le nombre d’étudiants en fonction des capacités d’accueil des établissements.
Les réformes en cours
Parmi les chantiers en cours, la réforme de la Fonction publique pourrait transformer en profondeur les règles du recrutement. Une enveloppe de 700 millions d’euros est prévue sur l’ensemble du quinquennat pour accompagner l’ensemble des mesures décidées. Le gouvernement prévoit notamment de développer le recours au contrat pour faciliter l’affectation des personnels. Aujourd’hui, les contractuels représentent 17 % des effectifs de la Fonction publique.
Le gouvernement souhaite également un accompagnement renforcé lors des évolutions de carrière qu’il s’agisse de reconversions, de mobilités ou de départs vers le secteur privé. Rappelons que la mobilité des fonctionnaires au sein de chacune des trois fonctions publiques (État, territoriale et hospitalière) est l’une des garanties fondamentales de leur carrière.
Elle permet de changer d’emploi tout en restant dans la même collectivité, de garder le même poste, mais de l’exercer dans un autre lieu, voire même de changer de Fonction publique ou d’exercer dans le privé.
Sources :
https://www.recrutement.terre.defense.gouv.fr/decouvrez-larmee-de-terre/pourquoi-nous-rejoindre
https://www.defense.gouv.fr/marine/ressources-humaines/recrutement/recrutement
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