A compter du 1er mars 2025, le taux de rémunération du Livret BFM Avenir(1) est fixé à 2.4% brut annuel(2) jusqu’à 3 000 € de dépôts puis 0,50 % au-delà de ce montant. 

La carrière d’un fonctionnaire évolue particulièrement en fonction du corps et de l’emploi, de l’échelon et du grade. Mais pas seulement. Loin d’être linéaire, une trajectoire dans la Fonction publique varie aussi au regard des opportunités de mobilité. Concours internes et formations, accompagnement de la transition, mobilité hors de la Fonction publique : tout savoir pour booster sa carrière lorsqu’on est agent public.

 

Préparer les concours de la Fonction publique lorsqu’on est fonctionnaire

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Offre de formations riche et variée, nombreuses possibilités de concilier sa fonction actuelle avec la préparation d’un concours interne… Les fonctionnaires bénéficient d’une grande souplesse dans le cadre de la promotion interne. 

Les fonctionnaires sont recrutés par voie de concours afin d’assurer la continuité et l’indépendance du service public. Cette particularité permet aux agents qui le désirent d’évoluer en interne, en présentant successivement plusieurs concours.

 

Concours et examen professionnels : ne pas confondre

Si les examens professionnels sont réservés aux fonctionnaires, les concours sont ouverts aux candidats internes… mais également aux candidats externes. 

Afin de répartir le nombre de places et permettre aux fonctionnaires déjà en poste de profiter des opportunités de promotion interne, les concours se subdivisent en trois catégories :

Le concours externe, ouvert aux candidats possédant un niveau de diplôme déterminé. 

Le troisième concours ouvert aux élus locaux, aux responsables d'associations ou aux salariés du privé. Cette épreuve permet aux candidats disposant déjà d’une expérience professionnelle d’accéder à des postes dans la Fonction publique.

Le concours interne, ouvert aux fonctionnaires ayant accompli une certaine durée de services publics. C’est pour préparer ce type de concours que les agents publics peuvent bénéficier d’une aide à la préparation.

 

Une offre de formation en présentiel ou à distance

Cette préparation peut se dérouler de plusieurs manières, en fonction des souhaits de l’agent.

Première possibilité, une formation en présentiel dans les locaux de IGPDE (Institut de la gestion publique et du développement économique) ou du CNFPT (Centre national de la Fonction publique territoriale). 

Deuxième possibilité, une préparation par correspondance ou par voie électronique. Le CNED (Centre national d'enseignement à distance) assure par exemple des formations à distance, par voie postale ou via une Académie en ligne. Mais ce n’est pas le seul centre de formation à assurer des préparations à distance aux concours administratifs de tous niveaux. Eduter-CNPR, EHESP, IEP En Ligne : à chaque métier sa préparation. 

 

3 moyens de libérer du temps lorsqu’on est agent

Les fonctionnaires peuvent activer trois dispositifs afin de libérer du temps et parfaire leur formation professionnelle :

1- Les jours de décharge pour suivre une formation. Dans la Fonction publique hospitalière, par exemple, il est possible d’être déchargé d’une partie de ses obligations dans la limite de cinq jours de travail à temps complet pour une année. Les heures de formation sont comptabilisées comme des heures de services.

2- Le compte personnel de formation. Grâce aux droits qu’il a acquis, l’agent peut suivre une formation sur son temps de service, à condition d’avoir vérifié auprès de son supérieur hiérarchique la compatibilité du calendrier de formation avec les nécessités d’organisation du service. Les frais de formation sont pris en charge par l’employeur.

3- Le congé de formation professionnel. Ouvert à l’ensemble des agents publics, titulaires ou contractuels, ce dispositif permet notamment de préparer un concours interne tout en percevant d'une indemnité mensuelle forfaitaire la première année. La durée de ce congé ne peut excéder trois ans.

L’agent public qui souhaite préparer une évolution professionnelle bénéficie ainsi d’une grande souplesse. Mais, le jour du concours, il doit tout de même impérativement solliciter une autorisation d’absence auprès de sa hiérarchie.

istock  : AdamGregor

 

Procédure du bilan de compétences : de A à Z

 

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Le bilan de compétences permet de faire le point sur sa carrière. C’est aussi le moyen d’accéder à des opportunités de formation et de faciliter l’accès à des grades supérieurs. Comment en bénéficier ?

Encore peu répandu dans le public, le bilan de compétences est pourtant très utile pour bâtir un projet de formation, d’évolution ou de reconversion professionnelle.

 

Bilan de compétences : pour quoi faire ?

Le bilan de compétences a été instauré dans les trois Fonctions publiques par trois décrets datant de 2007 et 2008. Ce dispositif poursuit un double objectif. D’une part, permettre aux fonctionnaires qui le souhaitent de faire le point sur leur carrière. D’autre part, leur fournir l’occasion de tester leurs aptitudes et leurs motivations 

Le bilan de compétences est avant tout une démarche personnelle. Pour en bénéficier, l’agent doit en faire la demande lors de son évaluation annuelle ou au cours d'un bilan de carrière. L’Administration qui emploie l’agent dispose d’un délai de deux mois pour faire connaître sa réponse. En cas de refus, elle est tenue de motiver sa décision.

 

Une procédure à suivre à la lettre

Si cette demande est acceptée, le bénéficiaire doit suivre une procédure en trois étapes :

Première étape, un état des lieux qui a pour but de cadrer les attentes de l'agent et de l'informer sur les modalités de déroulement du bilan de compétences.

Deuxième étape, un travail exploratoire qui permet d’identifier les différentes opportunités d'évolution professionnelle.

Troisième étape, un bilan qui donne lieu à l’établissement d’un document de synthèse. Ce document peut être transmis au service des ressources humaines de l'agent sauf si ce dernier s'y oppose. Il peut déboucher sur un projet de formation sur-mesure.

D’une durée maximale de 24 heures, ce bilan de compétences est réalisé par un organisme prestataire. Cet organisme privé doit être agréé et recevoir l’aval de l’administration si celle-ci finance le bilan. En règle générale, le service chargé des ressources humaines tient à jour une liste des organismes habilités.

 

Une prise en charge financière possible

Le bilan de compétences peut donner lieu à une prise en charge financière. Celle-ci n’est pas systématique. L’administration peut par exemple accepter le bilan mais refuser de le financer. 

C’est à l’agent de solliciter cette indemnisation en même temps qu’il fait sa demande de bilan de compétences. Le cas échéant, le montant du bilan de compétences est prélevé sur les crédits de formation continue. Bon à savoir, si sa demande de financement est refusée, l’agent peut utiliser son compte personnel de formation.

Le bilan de compétences représente une opportunité pour tous ceux qui souhaitent accéder à des grades supérieurs. A noter que cette procédure peut en parallèle permettre de réduire le nombre de formations statutaires obligatoires.

istock  : baona

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