Soutenu par la Banque Française Mutualiste depuis deux ans, le réseau associatif « Villes Internet » distingue les collectivités innovantes en matière numérique. Florence Durand-Tornare, sa fondatrice, revient sur l’action de l’association et présente sa dernière initiative : une série de podcasts valorisant les politiques publiques numériques locales !

 

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BFM : POUVEZ-VOUS NOUS EXPLIQUER CE QU'EST L'ASSOCIATION « VILLES INTERNET » ?

Florence Durand-Tornare : C’est une association qui promeut le développement de l’Internet citoyen et du numérique dans les territoires. Transpolitique, elle rassemble aujourd’hui plus de 8 000 élus (dont 450 maires membres), agents et acteurs locaux. Chaque année, nous remettons le label national « Territoires, Villes et Villages Internet » aux collectivités qui s’inscrivent dans une politique Internet forte.

COMMENT SE SONT PASSÉS LES DÉBUTS DE L’ASSOCIATION ?

FDT : En 1998, Internet était quasiment absent du secteur public. Pour vous faire une idée, à cette époque, seules deux villes en France, Metz et Parthenay, possédaient un site ! Et encore, c’étaient de simples vitrines sur lesquelles aucune interaction n’était possible. Nous avons donc souhaité mettre à la disposition de tous les acteurs publics un outil recensant les actions et les initiatives menées par les collectivités sur le web.

 

En plus de continuer à mener cette mission, vous avez également lancé cette année le Congrès national des élus au numérique...

FDT : Oui. Rendez-vous compte : il y a vingt ans, 40 communes étaient labellisées « Villes Internet ». Depuis, 2 100 villes ont présenté et partagé plus de 35 000 actions ! En proposant au début de l’année le premier Congrès national des élus au numérique, nous avons voulu créer un espace de réflexion partagée pour ceux qui doivent faire localement des choix politiques essentiels.

 

Pour les y aider, l’association a créé la plateforme Atlaas...

FDT : Tout à fait. L’Atlaas (l’Annuaire Territorial de Liaison des Acteurs, Actions et Services numériques, NDLR) incite les élus locaux et les agents des collectivités à partager leurs initiatives et projets autour du numérique. À ce jour, plus de 23 000 actions y sont recensées autour de quatre axes principaux : « Démocratie et services publics », « Vivre ensemble », « Création de richesses » et « Partage de la connaissance ».

Au final, l’Atlaas s’avère être un formidable outil de partage puisque les collectivités, les villes, les communes ou encore les associations peuvent y rechercher des actions numériques qui les intéressent et les acteurs qui les portent afin d’échanger leurs expériences.

 

Parmi vos partenaires, il y a la Banque Française Mutualiste...

FDT : Oui, et c’est plutôt logique : la Banque Française Mutualiste (BFM) est une entreprise possédant des valeurs humaines et de soutien. Les collectivités membres de « Villes Internet » sont d’ailleurs très sensibles à ce partenariat et à sa valeur. Toutes connaissent le fort engagement social et sociétal de la BFM.

 

Concrètement, en quoi consiste ce partenariat ?

FDT : Depuis deux ans maintenant, que ce soit par ses conseils ou sa connaissance du monde des collectivités, la Banque Française Mutualiste nous aide à structurer notre projet. Grâce au soutien financier qu’elle nous apporte, nous avons par exemple pu mettre en place une série de reportages podcastés appelée « ICI DEMAIN ».

Ceux-ci dévoilent un autre son de cloche de la société en transition numérique : celui des femmes et des hommes bâtisseurs des villes intelligentes et des villages connectés. Immersion dans les rouages des services et des usages de l’Internet citoyen, ces podcasts mettent en valeur des politiques publiques numériques locales. Surtout, ils prouvent que notre partenariat avec la Banque Française Mutualiste va bien au-delà du simple aspect financier. Il est avant tout porteur de sens pour les collectivités membres de notre réseau.

 

 

 

Visuel : iStock / Gregory_DUBUS

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