Les études supérieures ont un coût élevé, pour les étudiants comme pour leurs parents. Les dépenses liées à chaque année d’études peuvent frôler les 10 000 euros par an, en incluant les frais matériels, le logement, les déplacements… Voici quelques astuces pour limiter au maximum les dépenses.
Pour financer leurs études, près de 20 % des jeunes n’ont pas d’autre choix que de contracter un prêt bancaire. Rien d’étonnant quand on sait que les postes de dépenses sont nombreux, avec des augmentations souvent plus rapides que l’inflation. Mais il existe des solutions pour limiter les frais.
#1. Le logement
La flambée des loyers touche les étudiants au premier plan, en particulier à Paris où il faut compter 825 euros mensuels en moyenne. Résultat : le loyer représente désormais un peu plus de la moitié du budget étudiant, soit le premier poste de dépenses. L’une des solutions les plus économiques reste la colocation, largement pratiquée par les 18-25 ans résidant dans les grandes villes, l’autre possibilité consistant à s’installer en proche banlieue.
#2. L’alimentation
Les étudiants consacrent environ 20 % de leur budget annuel pour se nourrir, soit près de 300 euros par mois. Ceux qui disposent d’un restaurant universitaire près de chez eux pourront s’y rendre le plus souvent possible : un ticket de resto U offre un repas complet pour 3,25 euros. Autre piste pour se restaurer à moindres frais : fréquenter les épiceries solidaires étudiantes, en plein essor dans les grandes villes.
#3. Les frais d’inscriptions à l’université
184 euros en licence, 256 euros en master et 391 euros en doctorat : très variables en fonction du niveau d’études, les frais d’inscription à l’université sont restés stables en 2017-2018. Ils représentent néanmoins une dépense conséquente pour les étudiants non-boursiers.
#4. Les transports en commun
La fourchette varie fortement selon la ville et les distances parcourues, de 15 à 50 euros par mois. En région parisienne, le prix des forfaits Imagine R est devenu unique depuis la rentrée 2017 : 350 euros par an.
#5. La sécurité sociale étudiante
La cotisation à l’assurance-maladie atteignait 217 euros en 2017, soit 2 euros de plus qu’en 2016. Bonne nouvelle pour la rentrée 2018 : les étudiants devront simplement s’acquitter d’une contribution annuelle de 90 € pour avoir droit à la sécurité sociale, quel que soit leur niveau d’études.
L’info en + Les étudiants qui préparent les concours de la Fonction publique (lien vers l’article 1 du dossier) peuvent bénéficier « d’allocations pour la diversité dans la Fonction publique », attribuées par les préfets. Ces aides concernent notamment les candidats les plus méritants qui sont inscrits dans les Instituts de Préparation à l‘Administration Générale (IPAG) et les Centres de Préparation à l‘Administration Générale (CPAG). Les personnes sans emploi et titulaires d'un diplôme leur permettant de présenter un concours de catégorie A ou B sont également éligibles. Par ailleurs, la plupart des écoles rémunèrent leurs étudiants pendant toute la durée de la formation, comme l’ENA, l’École nationale des Chartres ou encore l’École nationale de la magistrature, avec des sommes pouvant atteindre 1 400 euros par mois. |
Source : http://unef.fr/wp-content/uploads/2017/08/panier-social-2017-v3-1.pdf